Suite à un divorce ou une séparation, nombreux sont les parents qui prolongent le conflit sur le terrain des divergences des principes d’éducation…
Evidemment, nous préférerions tous pouvoir dire que pour tout ce qui concerne directement nos enfants, nous avons été capables des compromis les plus intelligents avec notre ex…
La réalité, c’est que lorsque l’on vit ensemble, les règles éducatives sont tacites. Une organisation se met souvent naturellement en place et chacun trouve son rôle à jouer sans qu’il ne lui ait été assigné de manière formelle.
Après une séparation ou un divorce, l’histoire est bien différente. On peut rapidement avoir tendance à prolonger le conflit en se concentrant sur tout ce que son ex fait différemment – et donc mal ! ?
Éduquer ses enfants ensemble, ou l’art de se séparer mais de ne pas se quitter
« Hey ! What did you expect ?! »
C’est facile à dire, parfois plus dur à mettre en pratique… Mais ça paraît tellement évident ! Après votre séparation, vous passez tant de temps à vous remettre en question et à chercher comment protéger vos enfants…
En voilà une ! Prendre conscience, qu’il existe une infinité de modes de fonctionnement au sein du couple amoureux ; et beaucoup moins de modèles parentaux.
Concrètement, préserver nos enfants se matérialise d’abord par un effort quotidien pour leur offrir un cadre sûr, aussi bien physique qu’émotionnel.
Et en tant que parents, votre ex et vous devez fixer des points de convergence sur des terrains très bien définis au fond : La gestion du temps des enfants (temps d’étude, temps de jeu), la gestion dite du territoire (sa chambre, son espace de jeu), et la gestion de sa vie sociale (sorties, loisirs, belle-famille internet, smartphone,…)
Pourtant, dans les faits, les parents se confrontent sur des sujets très précis en se reprochant tantôt d’être trop durs, tantôt d’être trop laxistes !
Ça ne vous rappelle rien ? Attendez, on va vous aider :
- « Il / Elle ne contrôle jamais leurs devoirs ! Je dois m’en occuper tous les week-ends ! »
- « Chez lui / elle, les enfants peuvent se coucher à pas d’heure ! Pour qui je passe ? »
- « Chez lui /elle, les enfants peuvent sortir quand ils veulent ! Qu’est-ce qu’on garde pour plus tard ??? »
- « Chez lui/elle, ils ne mangent que des pâtes et des frites ! »
- « Son père / Sa mère ne veut pas qu’ils aient de téléphone portable avant 16 ans… ça va ! ils ont l’âge maintenant !!! »
Ça va mieux, on vous a rafraichit la mémoire ? ? En fait, on passe tous par là ! (et c’est plutôt rassurant de savoir que l’on n’est pas seul !)
Au nom des enfants !
Et si la difficulté provenait du fait que tout ce dont on parle n’est en fait qu’un nouveau moyen de prolonger le conflit avec son ex ?
Si au nom du bien-être des enfants, on ne passait tout simplement pas trop de temps à nous concentrer sur ce qui serait (selon nous) préjudiciable à l’enfant plutôt qu’à faire le deuil de la séparation ?
Parce qu’au fond, en cas d’écart trop important entre les deux foyers, la seule certitude, c’est que c’est l’enfant le grand perdant.
D’ailleurs, il l’exprimera par un changement de comportement : moins d’échanges, de la tristesse, de la colère parfois,…
On n’est plus mari et femme, mais on reste parents !
S’il y a bien une idée qui fait consensus chez les professionnels de l’enfance, c’est que la seule « différence éducative » qui perturbe les enfants dans 100% des cas, c’est le rejet de l’autre parent !
C’est pourquoi il est important de maintenir un niveau de communication minimum, car votre enfant n’est ni arbitre, ni messager !
Un rôle qui leur est parfois assigné, là aussi, de manière tacite, sans que l’on y prenne tout à fait garde. Pourtant, à force, l’enfant peut se penser responsable de la parole qu’il porte…et donc responsable des sentiments que le message peut provoquer, de la colère, de la tristesse ou de l’agacement qu’il peut susciter.
Une application pour faire le lien entre les parents séparés
Share(d), c’est une application d’un nouveau genre, destinée à faciliter les échanges entre les parents, et aussi ceux qui sont divorcés ou séparés.
La séparation pose de nombreux problèmes d’organisation au quotidien, entre la gestion de la garde alternée, les documents administratifs, la scolarité…